1mn top chrono pour comprendre !
Cela fait un moment que nous entendons ou lisons qu'il est nécessaire de réduire sa consommation de viande, alors naturellement, nous pourrions être tenté.e.s d'aller chercher nos précieuses protéines chez nos amis les poissons et crustacés. Bonne idée ?
Devons-nous en consommer ?
Les poissons ont longtemps été considérés comme meilleurs pour la santé que les viandes
Par exemple, les poissons gras contiennent des acides gras protecteurs, les oméga 3, qui fluidifient le sang et sont anti-inflammatoires.
Les poissons sont aussi plus riches en taurine et en sélénium.
Mais nous avons tellement pollué les mers et en fait toutes les eaux, que les poissons et pire, les coquillages sont devenus une source majeure de mercure, d'arsenic, de perturbateurs endocriniens et de microplastiques.
Une seule moule peut contenir plusieurs centaines de particules de microplastiques, qui concentrent non seulement tous ces polluants, mais aussi des bactéries. Souvent de la famille vibrio, dont fait partie la bactérie du choléra. Cette bactérie vibrio provoque des infections digestives à la suite de la consommation de coquillages, crustacés, poissons d'eau salée crus ou insuffisamment cuits. Mais même après cuisson, les bactéries tuées, libèrent, comme dans les viandes, des endotoxines violemment inflammatoires.
Quant aux plastifiants trouvés dans les poissons et fruits de mer, on a découvert que certains, comme le bisphénol A, se fixent directement sur nos récepteurs cérébraux. Les hydrocarbures des plastiques sont des substances non seulement inflammatoires, mais également toxiques pour le foie, les reins, le cerveau et facteur de cancer !
Au total, le rapport bénéfice/risque des poissons et produits de la mer s'est effondré.
Comment s'en sortir ?
Évidemment, d'abord en prenant des mesures radicales pour cesser de verser tant de déchets. Dont 8 millions de tonnes de plastique par an, dans les mers. Et cela ne tient pas compte des microplastiques beaucoup plus nombreux, qui sont déjà présents dans les eaux de pluie et des fleuves.
Les poissons au sommet de la chaîne alimentaire : requin, espadon, brochet, anguille, dorade, mérou… sont considérés comme non comestibles.
Le saumon d'élevage reçoit des additifs antioxydants controversés ainsi que des produits pour lutter contre les poux de mer qui les infestent.
Il n'est plus raisonnable de conseiller aux femmes enceintes et aux petits-enfants de consommer les produits de la mer tant que la situation ne sera pas renversée.
Privilégiez les petits, tout petits
Pour continuer à bénéficier des atouts santé des poissons, choisissez-les petits : sardines, hareng, maquereaux, anchois non salé et n'en consommez pas plus de 3 fois par semaine.
Source : « Vous n’aurez pas Alzheimer » du Dr Jean Paul Curtay
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